Accompagnement des malades

La sophrologie au quotidien

La sophrologie permet aux patients de vivre autrement leurs maladies notamment en milieu hospitalier. De plus en plus appliquées dans une optique sociale ou médicale, ces méthodes s’inspirent de mouvements mystiques orientaux pour apprendre à mieux se connaître et donc à mieux gérer la douleur et les angoisses. De la détente corporelle jusqu’à l’harmonie de l’être, en passant par la prise de conscience des énergies internes, la sophrologie est également un outil au service des personnels hospitaliers, infirmiers comme médecins.

 


Dans l'accompagnement d’un traitement médical

Dans ce cas de figure la sophrologie vient en complément d’un traitement médical.

Dans l’accompagnement du  cancer par exemple, la sophrologie aide à mieux supporter les traitements à être combatif, positif et à diminuer l’impact des effets secondaires du traitement elle permet aussi de retrouver une certaine vitalité et la bonne humeur au quotidien.  

Dans le cas de mes interventions au service des Maladies Infectieuses et Tropicales auprès des patients VIH,  je les accompagne à mieux vivre leur maladie en améliorant l'estime  qu’ils ont d’eux même et  ainsi reprendre confiance en eux et en l’avenir. 

La sophrologie  aide ainsi les malades à mobiliser l’énergie nécessaire durant tout le parcours de soin.

Dans l’ accompagnement d’un comportement pathologique

La sophrologie intervient également dans ce domaine plus thérapeutique. 

Comme dans l’accompagnement d’angoisses et d'anxiété ,elle permet d’éprouver une sensation de détente corporelle, émotionnelle et de lâcher prise par rapport aux différentes pensées qui entretiennent ce symptôme et permettre aux patients d'avoir une plus grande maitrise de l'anxiété qui fini par perdre en intensité et parfois même disparaitre laissant place à la sérénité

Sophrologie et soins palliatifs

La sophrologie en milieu hospitalier n’est donc pas une démarche subie mais une démarche positive. Son objectif est simple : contribuer à améliorer la qualité de vie du patient à l’hôpital en abordant la problématique de la prise en charge de la douleur à travers des exercices non invasifs (qui n’altèrent pas l’organisme) et non iatrogènes (qui ne sont pas liés à un traitement médical). Ainsi, la sophrologie et les soins palliatifs sont généralement associés pour des patients en phase curative de consolidation, en phase palliative avec rémission possible et en phase terminale. Pour ces derniers, l’idée est d’instaurer un accompagnement privilégiant le confort de vie.